Pour la première fois, une entreprise accusée d’accaparements des terres accepte une rencontre internationale avec les représentants des communautés affectées. Vendredi 24 octobre, les représentants des communautés issues de cinq pays (Cameroun, Cambodge, Libéria, Côte d’Ivoire et Sierra Leone) ont rendez-vous à Paris avec le groupe Bolloré pour entamer les négociations.
Le résultat d’une mobilisation conjointe, qui s’était notamment traduite par une action coordonnée entre les cinq pays, le 5 juin 2013, jour de l’Assemblée générale du groupe Bolloré à Paris. Suite à cela, Vincent Bolloré avait d’abord promis d’encourager des négociations locales, mais les communautés, constituées en Alliance Internationale des Riverains des plantations Bolloré-Socfin avec l’appui de l’organisation française ReAct, ont continué à réclamer un règlement global du conflit.
Les négociations s’ouvrrent donc ce vendredi 24 octobre au matin. Les représentants de l’Alliance des riverains y réaffirmeront leurs revendications. La première : garantir la protection de l’espace vital des communautés locales en rétrocédant les terres dans le voisinage immédiat des villages. La seconde : stopper les expansions lancées sans accord avec les communautés. Une conférence de presse sera organisée à la sortie.
Lire ici le communiqué de presse.
Et là le dossier de presse réalisé par l’Alliance et le ReAct.