Formations

Tarifs, conditions générales de vente et possibilités de prise en charge

Les prix de nos formations

• Pour les stages de formation au Théâtre de l’Opprimé

Lorsque le stage est pris en charge dans le cadre de la formation professionnelle – par votre employeur ou votre OPCO (opérateur de compétences, qui succède aux anciens OPCA) – ou par Pôle emploi, le coût est de 1 200 € pour les stages de cinq jours, 600 € pour un stage de trois jours. 

Si vous êtes hors champ de la formation professionnelle (« temps libre »), le tarif est de 400 € pour un stage de cinq jours, 200 € pour un stage de trois jours.

Si vous êtes aux minimas sociaux, contactez-nous : l’argent ne doit pas être un obstacle à votre participation.

• Pour nos formations adaptées (commanditées par un employeur)

Le tarif de base est de 500 € par comédien et par jour. Nos formations étant généralement assurées par deux professionnels de la Cie, le prix se monte en principe à 1000 € la journée de formation (plus frais SNCF, repas et hébergement lorsqu’il y a lieu). Mais le tarif final doit faire l’objet d’un devis de la compagnie, signé par le commanditaire.

 

Les conditions générales de vente

• Pour les stages de formation au Théâtre de l’Opprimé

Le premier contact et les demandes d’information sur un stage se font auprès d’Asmahàn Bauchet : najestageformation@gmail.com ou 06 79 64 28 79.

L’inscription à un stage de formation au Théâtre de l’Opprimé se fait ensuite en remplissant et en nous adressant le formulaire d’inscription.

Si le stage est pris en charge dans le cadre de la formation professionnelle, une convention est systématiquement établie et signée par les deux parties (NAJE et financeur) : ce document mentionne le titre, la date, la durée, le lieu et le coût de la formation. Il constitue un document contractuel qui engage les deux parties.

Si le stage n’est pas pris en charge dans le cadre de la formation professionnelle, un contrat entre NAJE et le stagiaire sera établi conformément aux obligations du code de la consommation.

MODALITÉS DE RÈGLEMENT

30 % du prix de ce stage sont dus au plus tard 15 jours après la signature du contrat par chèque (débité 15 jours après la signature de ce contrat) ou par virement.

Le solde est à devoir au maximum au dernier jour du stage.

Une facture finale est remise en fin de stage à chaque participant-e finançant lui/elle-même sa formation et doit en principe être acquittée le jour-même.

Si le stage est pris en charge dans le cadre de la formation professionnelle, une facture est envoyée à l’organisme financeur à la fin du stage. Il lui appartient alors de la régler selon les modalités habituelles de la compagnie (paiement par chèque ou virement à réception de la facture et, au plus tard, au trentième jour suivant la date de facturation).

MODALITÉS D’ANNULATION

Le financeur ou le stagiaire a quinze jours pour se rétracter une fois la convention ou le contrat signé. Passé ce délai, toute annulation (sauf cas de force majeure, tel que précisé par la loi) donnera lieu :

– au paiement du tiers du prix de la formation (prévu dans la convention ou le contrat) si l’annulation intervient au moins un mois avant le début du stage ;

– au paiement de la moitié du prix de la formation (prévu dans la convention ou le contrat) si l’annulation intervient entre deux semaines et un mois avant le début du stage ;

– au paiement de la totalité du prix de la formation si cette annulation intervient dans les deux semaines avant le début du stage.

Si l’annulation intervient du fait de NAJE ou en cas de force majeure, il sera d’abord proposé au stagiaire un report du stage à une date ultérieure. Si le report n’est pas possible du fait de lui-même ou de son employeur, le remboursement des sommes déjà versées sera réalisé sous trente jours.

• Pour nos formations adaptées

Après un premier contact destiné à définir précisément les objectifs et le contenu de la formation, la structure commanditaire reçoit de la Cie un devis-proposition (ou une convention) résumant ces objectifs et ce contenu, et donnant le coût total de l’intervention. La signature par le commanditaire de ce devis-proposition (ou de la convention) et son envoi à NAJE valent acceptation du contrat.

MODALITÉS DE RÈGLEMENT

A la fin du dernier jour de la formation, la structure commanditaire reçoit par mail une facture correspondant à l’intégralité du coût de la formation. Il lui appartient alors de la régler selon les modalités habituelles de la compagnie (paiement par chèque ou virement à réception de la facture et, au plus tard, au trentième jour suivant la date de facturation). 

Selon le décret n°2012-1115 du 2 octobre 2012, une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 € sera exigée en cas de retard de paiement.

MODALITÉS D’ANNULATION

Toute annulation de la formation (sauf cas de force majeure, tel que précisé par la loi) donnera lieu :

– au paiement du tiers du prix prévu dans la convention si l’annulation intervient au moins un mois avant le début de la formation ;

–  au paiement de la moitié du prix prévu dans la convention si l’annulation intervient entre deux semaines et un mois avant le début de la formation ;

– au paiement de la totalité du prix prévu dans la convention si cette annulation intervient dans les deux semaines avant le début de la formation.

 

Si l’annulation intervient du fait de NAJE ou en cas de force majeure, il sera d’abord proposé à la structure commanditaire un report de la formation à une date ultérieure. Si le report n’est pas possible, aucun paiement ne sera réclamé par NAJE au commanditaire.

 

Les possibilités de prise en charge

NAJE étant un organisme de formation certifié Qualiopi, vous pouvez être pris en charge par les financeurs publics ou mutualisés : OPCO (opérateurs de compétences, tels l’Afdas ou « Cohésion sociale », ex-Uniformation, qui succèdent aux anciens OPCA), État, Régions, Pôle Emploi, Agefiph, Caisse des Dépôts et consignations… Vous avez de nombreux droits : renseignez-vous, parlez-en à vos collègues, à votre employeur, à votre délégué du personnel, à votre conseiller Pôle emploi, à votre OPCO…

À noter : les formations de NAJE ne sont pas éligibles au CPF (compte personnel de formation), car elles sont trop brèves et insuffisamment tournées vers l’emploi pour pouvoir être considérées comme « diplômantes » ou « qualifiantes ».

• Vous êtes salarié-e ?

Faites une demande dans le cadre du Plan de développement des compétences de votre structure (attention : selon la taille de votre structure – entreprise ou association -, son plan de formation s’établit bien à l’avance. Parfois même en juillet de l’année précédente !). Un stage peut aussi être pris en charge par votre OPCO (opérateur de compétences).

• Vous êtes inscrit-e à Pôle emploi ?

Toute personne privée d’emploi, indemnisée ou non, peut suivre une formation. Plusieurs financements sont possibles : Pôle Emploi, Région, État, OPCO (opérateurs de compétences)… Les financements sont différents selon que vous êtes bénéficiaire ou non de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) du régime d’assurance-chômage, mais voici quelques pistes :

  • vous pouvez faire une demande d’AIF (Aide Individuelle à la Formation) ;
  • selon les Régions, il existe le dispositif « chèque force » ;
  • pour les artistes au RSA, une aide à la formation peut également être demandée .

• Vous êtes bénévole dans une association ?

Le Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) peut financer des formations pour les bénévoles des associations qui en font la demande.

 

 

 

Ressources pédagogiques accessibles sur notre site et bibliographie

 

1/ RESSOURCES PÉDAGOGIQUES ACCESSIBLES SUR LE SITE DE NAJE :

 Textes sur ce qu’est le Théâtre de l’Opprimé :  http://www.compagnie-naje.fr/category/theatre-opprime/

 Un texte sur le théâtre de l’opprimé en formation : http://www.compagnie-naje.fr/le-theatre-forum-comme-outil-de-formation/

 Les principes pédagogiques de nos formations : http://www.compagnie-naje.fr/quelques-principes-pedagogiques-de-nos-formations/

Les trois principaux outils de la compagnie :  www.compagnie-naje.fr/les-trois-principaux-outils-de-la-compagnie/

 

Les contributions d’intellectuels à NAJE : http://www.compagnie-naje.fr/category/contributions/

Sophie Coudray : La radicalité politique du théâtre de l’opprimé, 2014, Revue Période

Pierre Lénel :  Les espaces publics du Théâtre de l’opprimé, 2012, revue Metaxis

Luc Boltansky  : L’incarnation de la classe ouvrière, 2001, contribution directe à Naje,

Joelle Bordet : Etude de cas sur le travail de NAJE à Vaulx en Velin

 

Des thèses et articles sur le Théâtre de l’Opprimé et NAJE :  http://www.compagnie-naje.fr/category/theses/

Marion Carrel : Faire participer les habitants? La politique de la ville à l’épreuve du public, 2004 (résumé de thèse)

Mémoire M2 Effrosyni SIATERLI de 2018 sur le chantier classes sociales « Les dépossédés »

Mémoire de Solène Champroy 2016

Thèse de Clément Poutot 2015

Mémoire de Myriam Cheklab sept 2015_NAJE

Un outil de participation politique, par Valentin Fellmann

Un outil d’émancipation, par Justine Lambert (thèse 2008)

Pour une redéfinition de l’action culturelle et artistique, par Sara Roger

Le théâtre en entreprise, de Kateline Martin-Phlipponneau (première partie)

Le théâtre en entreprise, de Kateline Martin-Phlipponneau (deuxième partie)

Le regard de Virginie Milliot, ethnologue, sur notre travail à Vaulx-en-Velin

Le Théâtre de l’Opprimé… et après ? Par Sylvain Bonneau

Mémoire Victoria Morin et Maïté Wag 2014 (Science Po Lyon)

 

Accès aux vidéos de NAJE (captations de spectacles et reportages sur quelques interventions et ateliers) : http://www.compagnie-naje.fr/nos-videos-spectacle-par-spectacle/

 

2/ BIBLIOGRAPHIE

 L’inventeur du Théâtre de l’Opprimé, Augusto Boal, a rédigé trois principaux livres, disponibles en français aux éditions La Découverte.

  • L’arc en ciel du désir. Paris, La Découverte, septembre 2002.
  • Jeux pour acteurs et non-acteurs. Paris, La Découverte, février 2004.
  • Théâtre de l’opprimé. Paris, La Découverte, mai 2007.

Le livre qu’a fait NAJE à l’occasion de ses 20 ans http://www.compagnie-naje.fr/commandez-le-livre-des-20-ans-de-naje/

Un livre à trouver en librairie : Poétique du Théâtre de l’Opprimé de Sophie Coudray édité par Circé. Une traversée du Théâtre de l’opprimé, de ses origines à nos jours,  une plongée dans les ressorts théoriques, politiques et esthétiques du Théâtre de l’opprimé autant que lecture critique de celui-ci, cet ouvrage vient en mettre au jour toute la richesse, la radicalité, mais aussi les écueils et les contradictions.

Livres qui parlent de NAJE : 

* Oui à une société avec les jeunes des cités ! Sortir de la spirale sécuritaire, par Joëlle Bordet, Les Éditions de l’Atelier, 2007.

Prenons le pouvoir. Coopératives, autogestion et initiatives citoyennes, par François Longérinas, Éditions Bruno Leprince, 2013.

Quelles nouvelles voies pour la participation des habitants ? par François Hannoyer, pour Profession Banlieue, 2013.

Faire participer les habitants? Citoyenneté et pouvoir d’agir dans les quartiers populaires, par Marion Carrel, ENS Éditions, 2013.

 

 

 

Qualité : notre certification Qualiopi

Depuis le 1er janvier 2022, tous les organismes de formation doivent être certifiés conformes au référentiel national Qualiopi pour que le coût de leurs interventions (pour les salariés, les employeurs ou les demandeurs d’emploi) puisse être pris en charge par des financeurs publics ou mutualisés : OPCO (opérateurs de compétences, tels l’Afdas ou « Cohésion sociale », ex-Uniformation), État, Régions, Pôle Emploi, Agefiph, Caisse des Dépôts et consignations…

Depuis le 30 avril 2020, NAJE est certifié Qualiopi. Le 10 janvier 2024, NAJE a obtenu, suite à un audit de renouvellement mené par CertUp, le Certificat Qualiopi qui atteste de sa conformité au référentiel national pour ses actions de formation professionnelle (stages ouverts à toutes et tous et formations adaptées).

Parallèlement, NAJE a rédigé une Charte qualité qui résume nos engagements (non seulement pour nos actions de formation professionnelle, mais aussi pour toutes les activités de la Cie).

 

L’adaptation de nos stages de formation au Théâtre de l’Opprimé

L’adaptation dans la conception des stages

Les formateur.trice.s de NAJE sont compétent.e.s pour adapter les stages aux personnes qui les suivent ou proposer à certain.e.s participant.e.s des adaptations spécifiques.

Pour autant, nous attachons une attention particulière à l’adaptation de nos stages aux publics dès la conception de la formation.

  1. L’analyse du besoin

Avant toute formation, un échange oral avec la référente des stages (basé sur une grille d’entretien préalable) permet de cerner quelle est la demande de la personne candidate, de voir avec elle si les modalités que nous proposons lui conviennent, si elle a une demande ou une situation spécifique (une situation de handicap moteur voire mental, de troubles psychologiques, de bas niveau scolaire, de mauvaise maîtrise de la langue, ou un projet d’utilisation de l’outil TO précis et particulier… ) qui demande un ajustement des méthodes pédagogiques ou une attention particulière.

Cela est transmis aux formateur.trice.s pour qu’ils.elles puissent, lors de leur préparation du stage, ajuster leur programme : adaptation des jeux, adaptation du parcours pédagogique proposé, programmation de temps d’échange entre les formateur.trice.s et une personne à chaque fin de journée…

Dans le cas de stages financés par l’employeur, NAJE met à disposition de celui-ci un questionnaire préalable sur les compétences visées, qu’il peut nous renvoyer s’il le souhaite. Ces informations viennent compléter celles du stagiaire.

Il arrive que nous proposions aux personnes qui veulent devenir praticien.ne.s du Théâtre de l’Opprimé un parcours adapté à leur situation, prenant en compte leur niveau, leur projet et leurs capacités à libérer du temps pour se former.

  1. La définition des objectifs

Les objectifs sont prédéfinis et annoncés dans la fiche de présentation du stage, mais ils font l’objet d’un échange avec la référente « stages » de NAJE avant le démarrage, et avec les formateur.trice.s au début du stage. Les objectifs peuvent ainsi être personnalisés selon les compétences visées par chacun.e..

Pour évaluer si ces objectifs ont bien été atteints, NAJE met en place différents outils d’évaluation :

  • fiches d’évaluation de fin de stage ;
  • grille d’autoévaluation des compétences acquises ;
  • fiche de bilan pédagogique et de suivi remplie par les formateur.trice.s ;
  • questionnaire de bilan à froid pour financeur d’un stage.
  1. La définition des contenus et des modalités

Chaque stage ou formation adaptée fait l’objet d’une préparation interne des formateur.trice.s désigné.e.s. Une check-list destinée aux formateur.trice.s leur donne des indications pour s’adapter au public de chaque stage ou formation.

En fonction des informations collectées auprès des stagiaires, commanditaires ou employeurs, l’équipe ajuste le contenu, le déroulé et le choix des exercices par exemple, suivant le niveau de compétences du groupe – et de chacun de ses membres –, avant l’entrée en formation.
 

L’adaptation dans la mise en œuvre des stages

  1. Le temps d’accueil et d’évaluation des acquis

Au démarrage d’un stage, le temps d’accueil du groupe est essentiel pour repréciser les objectifs de la formation et les attentes de chacun.e.

Une fiche d’autoévaluation est alors remise à chaque participant.e afin qu’il.elle puisse mesurer sa progression de l’entrée à la sortie de la formation.

  1. Des temps quotidiens pour s’ajuster

Chaque stage peut s’adapter ou s’ajuster pendant sa mise en œuvre en fonction des besoins des stagiaires ou de difficultés particulières non repérées en amont. Plusieurs temps permettent des ajustements :

  • temps d’accueil (au démarrage de chaque journée) afin que chaque stagiaire puisse échanger avec les formateur.trice.s ;
  • moments informels de pause ;
  • temps collectifs de retours, de questions-réponses, d’analyse des outils expérimentés et de bilan en fin de journée ;
  • temps d’échanges individuels de formateur.trice.s à stagiaires à leur demande après la journée.

Par exemple, au stage de février 2020, une éducatrice cherchait des outils à utiliser avec des personnes handicapées mentales lourdes. Nous avons donc adapté notre programme à la nécessité :

  • d’apporter d’autres jeux que ceux prévus initialement par le programme ;
  • de lui proposer des versions adaptées des jeux habituels.

Autre exemple, pour l’analyse des pratiques commanditée par le CCAS de Saint Denis, la progression de chaque journée a été réadaptée :

  • compte tenu de la difficulté à faire surgir des histoires (et donc à construire des modèles de forum), nous avons utilisé le théâtre-images de manière plus intensive que ce qui avait été prévu ;
  • nous avons fait beaucoup plus de jeux afin de dynamiser un groupe peu actif ;
  • la participation étant instable, nous avons accueilli de nouvelles personnes sur les 4 premières séances et avons dû reprendre le travail pour reconstituer le groupe. Cela nous a permis de vérifier l’intégration pour les « anciens » de notions déjà délivrées : contractualisation des trois règles de fonctionnement, co-construction et définition du théâtre-forum.

Nous avons introduit dans nos fiches d’évaluation 2020 des questions relatives aux capacités d’adaptation des formateur.trice.s et à la prise en compte des contributions des stagiaires.

 

 

Le Théâtre de l’Opprimé comme outil d’analyse de la pratique

Note méthodologique

Le théâtre-forum comme outil

de formation et d’analyse de la pratique

La méthode pédagogique qui sera utilisée

Ce sera celle du Théâtre de l’Opprimé Augusto Boal : les jeux et exercices, le théâtre-images et le théâtre-forum (voir plus bas).

L’objectif

Il s’agit pour le groupe de mettre en travaill les situations professionnelles qui posent problème à une personne ou au collectif.

Le but est d’élaborer ensemble quelles actions concrètes peuvent être mises en œuvre par les participant.e.s du groupe pour transformer ces situations.

Les conditions

Chaque session sera réalisée en co-construction entre les participant.e.s et les formateur.trice.s. Il appartiendra au groupe de diriger ses recherches dans les directions qu’il juge nécessaires et/ou souhaitables.

Pour ce faire, non seulement les situations mises en travail seront celles apportées par les participants, mais également un point sera fait entre participant.es et formateur.trice.s chaque fin de journée pour préciser ensemble où nous en sommes et vers quoi il faut s’orienter pour la prochaine session.

Le travail s’élaborera donc à partir d’une implication forte des participant.e.s puisque les situations concrètes mises en travail seront celles données au groupe par les participant.e.s.

Pour qu’il soit possible à chacun.e au sein du groupe de dire les situations qui posent problème, trois éléments fondamentaux devront être installés dans le groupe : le non-jugement, la bienveillance et la confidentialité. Ainsi la confiance pourra advenir et les situations se dire, puis se mettre en travail collectif.

Les pré-requis pour participer sont :

  • être volontaire pour participer à ce travail ;
  • avoir le sens de l’équipe et de la vie en groupe ;
  • être en capacité de relater une situation concrète et présente qui nous met en difficulté et être en capacité d’entendre les situations et difficultés des autres participant.e.s ;
  • être en capacité et vouloir s’engager dans le travail du groupe et savoir ajuster son implication à celle des autres ;
  • être en capacité de « se déplacer » dans les images qu’on a des autres, dans la manière qu’on a d’analyser les problèmes ;
  • vouloir élaborer avec les autres des propositions concrètes et les mettre en débat.

Le déroulement d’une journée-type

En préalable à la première journée

D’abord, nous allons prendre connaissance des objectifs du ou de la commanditaire de la formation.

Ensuite, les formateur.trice.s se présenteront et présenteront leur méthode.

Puis chaque participant.e se présentera et précisera ses attentes vis-à-vis de la formation, ses peurs et ses espoirs. Ce sera aussi le moment de faire part de ses particularités si les formateur.trice.s doivent en tenir compte (situation de handicap, difficulté particulière…).

Enfin, nous nous mettrons d’accord ensemble sur les objectifs de la formation et ses conditions de réalisation.

En préalable à toutes les journées suivantes

Un « quoi de neuf » permettant au groupe d’avoir des nouvelles de ce qui s’est passé depuis la dernière séance pour chacun.e et pour le groupe.

Un point visant à rediscuter et ajuster ce qui est attendu pour la journée.

Chaque journée

 Des jeux et des exercices

Les jeux et exercices que nous proposerons ne demandent aucune compétence théâtrale. Ils ne demandent que des compétences psychosociales. Ils sont importants et nécessaires parce qu’ils permettent de constituer un groupe en capacité d’être dans le non-jugement, la bienveillance et la confidentialité afin que la parole devienne libre (cela n’aboutit pas en un jour, mais doit avancer chaque jour).

Les jeux et exercices servent aussi à se « démécaniser » mentalement et physiquement pour pourvoir « se déplacer », développer ses capacité à l’analyse des différentes données et enjeux d’une situation, à accepter et ou devenir friand.e d’autres points de vue que le sien, à oser imaginer et proposer des pistes de résolution aux autres, à les améliorer avec les autres…

Certains exercices constituent par ailleurs de véritables laboratoires d’investigation sur un thème.

Du théâtre-images

Il s’agit de permettre aux participant.e.s de commencer à définir, décrire et analyser les principales problématiques auxquelles ils ou elles s’affrontent, individuellement ou collectivement.

La base du théâtre-images, c’est de construire avec son propre corps et celui d’autres participant.e.s une « statue collective » qui dit une situation et les interactions entre les personnages sculptés.

Une fois construite, l’image peut être mise en travail avec le groupe pour être :

  • précisée (quelles sont les interactions entre les différents personnages ?) ;
  • élargie (dans quel contexte s’inscrit cette situation ?) ;
  • analysée (quels enjeux apparaissent ?) ;
  • transformée (quelles actions sont susceptibles de la transformer ? recherche de ce que nous voulons obtenir comme image idéale…).

Du théâtre-forum

Cela commence avec des récits faits par les participant.e.s de situations qui leur posent problème, qu’ils vivent eux ou elles-mêmes dans la réalité et qu’ils veulent soumettre au travail du groupe.

Le groupe choisit deux à trois situations qu’il veut traiter en premier et laissent les autres situations non choisies pour les séances ultérieures.

Une fois les situations choisies, le groupe se sépare en deux à trois sous-groupes autour des protagonistes ayant relaté les deux ou trois situations choisies.

Il s’agit de mettre en scène la situation. Pour ce faire, les formateur.trice.s donneront des consignes simples qui permettront au sous-groupe de réaliser la mise en scène selon le point de vue du ou de la protagoniste. Ainsi la scène créée sera au plus près de la réalité telle qu’elle est vécue par le ou la protagoniste.

Cette scène est ensuite présentée au grand groupe qui a deux missions :

1/ Analyser la scène, la problématiques et ses enjeux, les interactions entre les différents personnages, les failles et forces des personnages…

2/ Faire forum

Il s’agit là d’élaborer collectivement des pistes d’action concrètes pour transformer la situation présentée.

Cela se fait en remplaçant le personnage avec lequel on est solidaire dans la scène et en tentant sa stratégie.

Les acteurs de la scène initiale qui restent en scène vont réagir à cette action au plus près de la réalité et tenter d’en dévoiler les conséquences à leurs différents niveaux.

Les remplacement des un.e.s et autres se succèdent, soit en écho et en prolongement les unes des autres, soit en explorant d’autres pistes pour tirer la situation de départ dans tous les sens possibles et explorer tous les enjeux qu’elle renferme et sur lesquels on peut agir. Ainsi, au fil des explorations, des pistes d’actions concrètes sont élaborées, re-questionnées, écartées ou retenues selon leur capacité à être concrétisées hors du théâtre ou non.

En conclusion de chaque journée

Un temps collectif de parole sera ouvert qui doit permettre

  • à chacun.e de dire comment il ou elle a vécu ce temps commun avec les autres, ses retours sur les techniques mises en œuvre, ses retours aux formateur.trice.s ;
  • au groupe de faire collectivement l’état du travail réalisé, des contenus qui ont été traités et non traités, de pointer les dysfonctionnements éventuels et de proposer des pistes d’amélioration, de se projeter sur une future journée si elle est prévue et de se mettre d’accord sur son contenu et ses conditions de réalisation.

Le dernier jour,

Nous ferons également un bilan individuel et collectif de la formation elle-même.

Nota :

Les coordonnées (adresse mail, voire numéro de téléphone) des formateur.trice.s seront données aux participant.e.s afin qu’ils ou elles puissent les contacter en cas de besoin entre les sessions.

Les commanditaires et participant.e.s de nos actions de formation professionnelle

Les institutions avec lesquelles nous travaillons sont commanditaires d’actions de formation sur leur site pour leurs professionnels ou nous adressent des stagiaires individuels dans nos stages de formation au Théâtre de l’Opprimé.

Les stagiaires qui s’inscrivent à titre personnel sont essentiellement des personnes qui interviennent dans les secteurs sociaux, éducatifs, médicaux et culturels et qui viennent suivre nos stages de formation au Théâtre de l’Opprimé.

Sur l’année 2022, nous avons mené : 21 journées de formation professionnelle sur site pour 393 stagiaires et 26 journées de stages ouverts à toustes pour 121 stagiaires.

1/ Les commanditaires d’actions de formations collectives pour leurs salariés

En 2023 : ACINA Paris (Association Accueil coopération insertion pour les nouveaux arrivants), Ville des Ullis 91,ATD Quart Monde, Le grand âge (structure réunisssant 3 ehpad à ALfortville), France Horizon  (EHPAD à Foix), Régies de quartier de St Ouen, Stains et St Denis, Protection Judiciaire Ile de France.

En 2022 : ATD Quart-Monde, MECS (Maison d’enfants à caractère social) de Neuilly-sur-Marne (93), Fédération des Centres Sociaux et socioculturels de France.

En 2021 : ATD Quart-Monde (opération Osée), Solidarité Femmes à Besançon (25) , Compagnie lyonnaise Amadeus Rocket (69).

En 2020 : Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) de la Sablonnière à Richebourg (78) , SRFD / DRIAAF (Ministère de l’agriculture), Langage et Intégration à Melun (77). 

En 2019 : CSE Foyer « Les Gavroches » à Neuilly-sur-Marne (93), CCAS de Saint-Denis (93),  PJJ Grand Ouest à Rennes (35), Association Alpes (69), Planning familial de Marseille (13), Ehpad « La Maison du soleil » à Aubervilliers (93).

En 2018 : Association Espoir CFDJ de Le Mée-sur-Seine (77), Maison d’accueil spécialisée (MAS) de Montpon-Ménestérol (24), Les Compagnons-bâtisseurs (75),  Ville de Courcouronnes (91),  AFEV de Montpellier (34).

Entre 2004 et 2017 : Association de médiation interculturelle de Compiègne (60), Association Espoir CFDJ de Melun (77), Rencontre 93/AVVEJ (93), Arifa Montfermeil (93),  Centres sociaux de Saint-Etienne (42),  Ville de Paris via l’association Voliges, Planning familial de Concarneau (29), Syndicat SUD santé-social de Rouen (76), association Ficelles et compagnies (63).

2/ Les organismes de formation dans lesquels nous sommes intervenu.es

En 2023 : le Centre National Pédagogique des Maisons Familiales Rurales à Chaingy (45)

En 2022 : École nationale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse à La Plaine Saint-Denis (93), ENSEIS de Firminy (42), CNAM 
à Paris 3e arrondissement  (75), Centre National Pédagogique de Chaingy (Centre de formation des Maisons Familiales rurales).

En 2021 : Centre National Pédagogique de Chaingy (Centre de formation des Maisons Familiales), ENSEIS de Firminy (42), CNAM Paris. 

En 2020 : Centre National Pédagogique de Chaingy (Centre de formation des Maisons Familiales), CNAM Paris, IREIS  Firminy (futur ENSEIS).

En 2019 : Conservatoire national des Arts-et-métiers (75),  Université de Tours, Université Paris 13, IREIS de Firminy (42), Centre National Pédagogique des Maisons Familiales Rurales à Chaingy (45) et à Paris (75), Oppelia au Havre (76).

En 2018 :  SFRD-DRIAAF d’Île-de-France (Ministère de l’agriculture), Conservatoire national des Arts-et-métiers (75),  Université de Tours, Université Paris 13.IREIS de Firminy (42), Centre National Pédagogique des Maisons Familiales Rurales à Chaingy (45), Oppelia au Havre (76).

Entre 2004 et 2017 : CNFPT de La Réunion, Cramif (paris 19eme), IFOREP (organisme de formation de la CCAS EDF), IREIS de Firminy (42), Conervatoire des Arts et Métiers Paris, Université Paris 13, Université de Tours, Centre national de formation des Maisons Familiales Rurales, CFA du Fez à Rambouillet (78), Association Oppélia au Havre (76).

3/ Les structures qui ont inscrit des stagiaires dans nos stages ouverts à tous et toutes 

En 2023 :

Des collectivités locales (Département des Hautes Pyrénées),

Des organismes collecteurs : AFDASS

Des Organismes divers : Pôle-Emploi,  le CEPFI (Centre de prévention, formation et insertion dans le 91), l’Ecole européenne de Strabourg (67).

Des associations : ATD quart Monde, Et Toc (19), DASA (43),  Les Voyageurs des Cimes (26), le Collectif Meute (59), cie Specta(c)tor (Suisse), Humanitas Vivit (35), la Cimade, Artisans du Monde, La Ligue de l’Enseignement), Ethnoart (Paris),

 

En 2022 : des collectivités locales (CD de Savoie, des Hautes Pyrénées, du Doubs), des organismes collecteurs (AFDASS, Uniformation), des universités (Paris Est, Lyon Chorus), des institutions ( Pôle Emploi, CAF Calvados), des employeurs privés, des associations et Scop (Coopaname, Envies-Enjeux, Pivoine, Organisez-vous, Interstisse, Profac, Le village2santé, Ligue de l’Enseignement, la Fédération des centres sociaux 93, ADSEA 77, Planning familial Ile-de-France).

En 2021 : Des employeurs : Hôpital Simone Veil Paris, Clinique Psypro Lyon, Département des Hautes pyrénées, adsea 77, Secours Catholique, Ligue de l’Enseignement, APEI Sud AlsaceCentres sociaux et culturels du bassin de Riom, Compagnie du Temps Présent, Compagnie Javali, Pivoine, L’envolée, RAS Campagne, Case de Santé, Asso L’an 01, Femmes de papier, Constructys Auvergne, A faire face, ITG Consultants. Des structures : Pôle emploi.

En 2020 pour deux stages maintenus : Des employeurs : Département Hautes Pyrénées, Mairie de Tarbes, Institut de travail social Lille, Maison d’enfants le regain, ARACT Val de Loire,  UCRM, AERS, Au Maquis, Une idée dans la tête, Les Fileuses, N. Chapeau. Et une structure : L’afdass.

En 2019 : Des employeurs : Une Idée dans la tête, Association Olga Spitzer, Association Pivoine, association La Mêche, Association En Vie, Oxalys, Association Ebullition, Association La pagaille, Cabinet Pierre Mathieu Degruel, ARACT, EDF, Ville de Chatou, Parc National des Calanques, Département 94, ENPJJ, CEFPI. Des structures : AFDASS, Pôle Emploi.

EN 2018 :  Des employeurs : Hôpital Simone Veil, Clinique Korian le Haut Lignon, association Argile, Association Une idée dans la tête, Association En vie en jeux, Scop La Turbine à Graines, le CCFD, la Mairie de Paris, l’IRTS de Perpignan, Orange, Les Petis Débrouillards, Association les Fées Rosses, Association Montagne Emploi Su, association La Ressourcerie, le CMPP Alès, l’Association Convergences, Quentin Harrada. Des structures : L’AFDASS.

 En 2016 et 2017 : VESP lycée professionnel Horticole de Meudon (92), Université Claude Bernard Lyon 1 (69), Centre médico psycho-pédagogique d’Alès (30), Mission locale des Ulis (91), Centre de réadaptation professionnelle Jean Moulin, à Fleury-Mérogis (91), Centre hospitalier de Cadillac (33), Conseil départemental de Tarbes (65), ISSAT St Jacut Les Pins (56), Pole emploi Chambéry (73), Pôle emploi Aquitaine Limousin Poitou Charente, Centre hospitalier Vaucaire, à Montpon-Ménestérol (24), Afdas Lyon (69), IREPS Rouen (76), Agglomération de Bourges (18), Agefos PME Auvergne Rhône-Alpes, Scop le Contrepied à St Germain sur l’Ile (35), La Cimade, Paris (75), Association Libres Terres des Femmes, Paris (75), Association Essor, Nanterre (92), Service des Milieux ouverts parisiens, association Jean Coxtet (75), Fédération des Maisons des Jeunes et de la Culture de Champagne-Ardennes, Scop Vent Debout, Toulouse (31), Association Solidarité femmes, Besançon (25), Association O Rat Jeux Nids, Nimes (30), L’escargot Migrateur, Maure-de-Bretagne (35), Association La Turbine à Graines, Saillans (26), Association TACA, Marseille (13), Ligue de l’Enseignement, Saint-Brieuc (22), Association La Manivelle, Faux-la-Montagne (23), Envie-Enjeux, à Millau (12), Ligue de l’Enseignement, Brest (29), Cnam, Paris (75), Agefos PME Midi-Pyrénées (31), Afdas Paris (75), Elantiel (69), FDMJC Aube (10), IRTS de Perpignan (66), EPSMR (97), Association Solidarité femmes/Le Relais de Sénart (77), EPIDE, Malakoff (92), Association Mirador (88), Association Ressources, Athis-Mons (91), Conseil départemental de Seine-Saint-Denis (93), Ecole santé-social du Sud-Est (69), Collectif La Volte (31), École de musique de la vallée Kaysersberg (68), Les Petits Débrouillards, Montpellier (34), Graine Poitou-Charentes (86), Cepfi (91).

4/ Les commanditaires d’actions de formation non professionnelle

En 2023 :  les Missions Locales du 91, La Mission Locale de Melun, la Croix Rouge 93, L’Espace Solidarité Habitat Paris, Le dispositif SAS et le SPIP de la Maison d’Arrêt de Fleury Mérogis 

En 2022 : Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis (91), Missions locales du 91, Copalim de Montreuil, Culture et Liberté (formations syndicales), Silence elles parlent de St Denis (93), Fédération des Centres sociaux et socioculturels de France à Paris (75).

En 2021 : Missions locales du 91, Mission Locale de Melun, Culture et Liberté, SRFD/DRIAAF Île-de-France.

En 2020 : Missions locales du 91, Mission Locale de Melun, Culture et Liberté, CSE Foyer « Les Gavroches » à Neuilly-sur-Marne (93), SRFD/DRIAAF Île-de-France.

En 2019  : Et les commanditaires des formations non professionnelles ont été :  Culture et Liberté, Missions locales du 91,  Missions locales du 77,  Maison familiale rurale de Samer (62), Ligue des droits de l’homme (75), Groupe de Théâtre de l’Opprimé de Nantes (44),  Bergerie du Cez à Rambouillet (78), École de la nouvelle chance à Châtenay-Malabry (92),  SFRD-DRIAAF d’Île-de-France (Ministère de l’Agriculture), AVEJJ de Saint-Denis (93), Prison de Fleury-Mérogis (91), Lycée agricole de Rambouillet (78).

 En 2018  :  Missions locales du 91, Mission locale de Versailles (78), Mission locale de Saint-Denis (93), Mission locale de la Dhuys (93), Communauté d’agglomération de Creil (60), CCAS de St Denis (93), SFRD-DRIAAF d’Île-de-France.

Entre 2004 et 2017 : une dizaine de Missions Locales du 91 chaque année ainsi que dans les Missions locales de Versailles (78), Les Mureaux (78) et la Dhuys (Montfermeil/Clichy-sous-Bois, 93).

5/ Les participant.e.s à nos stages à titre personnel

En 2023, iels ont été 71 sur 106 stagiaires en tout, répartis sur 5 stages de formation au théâtre de l’opprimé, soit 67% de nos stagiaires des stages ouverts à toustes. 

En 2022 iels ont été au nombre de 75 en 2022 sur 138 stagiaires au total, répartis sur six stages de formation au Théâtre de l’Opprimé, soit  54% de nos stagiaires des stages de NAJE.

Iels interviennent essentiellement dans les domaines du social, du culturel, de la formation et de l’insertion.

Une vidéo sur une formation de NAJE au CFA de la Bergerie nationale de Rambouillet

Depuis plusieurs années, la compagnie intervient au CFA du CEZ-Bernerie nationale, à Rambouillet. Elle y mène des ateliers de sensibilisation au théâtre-forum pour des apprentis sur les relations apprentis-maîtres d’apprentissage, clients-apprentis et relations hommes femmes. Ce mode d’intervention est élargi en 2017-2018 à d’autres établissements d’enseignement et de formation agricoles. L’un de ces récents ateliers au CFA de Rambouillet a fait l’objet d’une captation vidéo.

La captation vidéo de l’atelier au CFA de Rambouillet.