35 participants élus, salariés de la ville et habitants
300 spectateurs
5 professionnels de la compagnie mobilisés
70 journées/comédien
La municipalité de Montataire s’est engagée dans des opérations de participation des habitants en ce qui concerne les travaux et équipements collectifs à réaliser.
Si le bilan de ces opérations menées par la ville s’avère très positif, la mairie nous a demandé de les aider à faire un pas de plus en ce qui concerne la participation des habitants.
Il s’est donc agi de mener un travail de réflexion et de propositions sur la question de la participation des habitants avec trois groupes d’acteurs porteurs de points de vue et d’enjeux différents : l’équipe municipale, les services municipaux et les habitants.
Ce travail s’est fait en théâtre de l’Opprimé avec trois groupes.
10 élus : le maire et le bureau municipal.
15 salariés :Issus des services à la population, des espaces verts, de l’administration générale, de la communication, de la politique de la ville (de statuts très divers allant de chefs de service à emploi-jeunes)
10 habitants :issus du quartier d’habitat social comme de la partie vieille de la ville, de tous âges et plusieurs origines.
Le déroulé du travail :
Après une première journée commune pour lancer l’opération, chaque groupe a travaillé de manière séparée de manière à leur permettre de faire leur propre bilan, d’affirmer leur volonté commune et enfin de poser les questions qui sont les leurs dans l’objectif de construire ensemble l’avenir.
A l’issue des ces premières journées séparées, chaque groupe avait construit une à cinq séquences théâtrales ayant pour objet de poser aux autres groupes les questions qui sont les siennes.
Est alors venu le temps de réunir les trois groupes :
Chaque groupe est arrivé vers les autres avec ses propres productions en théâtre-forum. Celles-ci ont été jouées et mises en débat théâtral ; Etait venu le temps de la confrontation, de la réflexion, de l’imagination de propositions et de leur négociation entre les divers participants.
A partir de là, le grand groupe a travaillé à mettre en scène les questions, propositions et enjeux qu’il voulait et pouvait porter au débat public plus général en vue de la représentation de théâtre-forum . Ce fut le temps de l’écriture, de la mise en scène puis des répétitions.
Le spectacle de théâtre-forum
Il a été donné le 30 juin sous un chapiteau sur la place de la mairie.
300 spectateurs de la ville ont été réunis.
Deux heures de théâtre et de débat sur les difficultés de fonctionnement des services municipaux, sur les relations des habitants, des élus et des services, sur les manquements de concertation, sur les difficultés de conduire une action de participation de la population…
Nota : en septembre 2000, une reprise du spectacle produit a été donnée pour l’ouverture de « Place Publique » au sein du Festival International de la ville de Créteil.
Le bilan de l’action a été fait avec l’ensemble des participants en novembre 2000 suivi d’un bilan prospectif fait avec le maire de Montataire.
COMPTE RENDU DES PROBLEMATIQUES SOULEVEES
PAR LE GROUPE TRIPARTITE ENGAGE DANS L’ACTION THEATRE_FORUM
D’avril à Septembre, un groupe tripartite, composé de salariés volontaires de la ville, d’habitants et d’élus a utilisé le théâtre-forum pour travailler sur les problématiques qui se posent dans la ville.
Notre sujet de départ était et restera : comment avancer dans la participation des habitants à la gestion de la ville.
Très vite il s’est avéré que nous devions prendre en compte les questions soulevées par les salariés de la ville concernant le fonctionnement des services : nous avons compris, à travers des exemples bien concrets, qu’il est nécessaire de promouvoir la participation des salariés dans le fonctionnement des services municipaux pour réussir les actions qui se font avec la participation des habitants.
Le groupe tripartite s’est réuni le 7 novembre pour tirer un bilan complet de son action et pour envisager comment donner des suites concrètes pour faire avancer les problématiques que nous avons mises à jour.
Nous vous donnons ici la liste des difficultés de fonctionnement que nous avons soulevées car nous voulons que chacun soit informé de notre travail et que tous puissent y participer d’une manière ou d’une autre ; ainsi, vous êtes invité (e) a vous joindre à nous dorénavant (nous vous dirons bientôt selon quelles modalités).
Nous ne donnons que des difficultés car nous avons travaillé sur ce qu’il faudrait changer, et il n’y a aucune raison de remettre en cause tout ce qui satisfait tout le monde. Tout ne va pas mal, loin de là, mais il y a aussi des choses qui vont moins bien et qui, au bout du compte, sont préjudiciables à tous. Nous avons fait le choix de dire car nous pensons qu’on ne peut améliorer sans avoir d’abord fait un diagnostic clair.
Nous ne pourrons pas tout améliorer parce que rien n’est jamais si simple. Il ne suffit pas de dire « Il faut » ou « Y’a qu’à ». Tout changement amène des effets et il faut les mesurer avant. Nous n’avancerons que petits pas à petits pas, en limitant les heurts et en mesurant à chaque fois ce que nous avons produit ensemble. Et surtout, nous avons décidé que nous arreterions là notre travail si les salariés de la ville ne s’y engagent pas avec nous. A vous donc de nous dire ce que vous pensez et ce que vous voulez.
Voici la liste des problématiques sur lesquelles nous avons travaillé :
1/ Les priorités des priorités :
Les urgences.
Il s’avère que la charge de travail est parfois très lourde dans certains services et que le fonctionnement de la municipalité avec des groupes de travail d’habitants augmente encore la quantité de travail et surtout la quantité des travaux à faire en urgence.
On ne comprend pas toujours l’urgence.
Les salariés du bas de la hiérarchie se voient ainsi assez régulièrement donner des tâches à réaliser en urgence, en plus des autres, sans qu’ils ne comprennent à quoi cette tâche urgente va réellement servir et pourquoi elle est si urgente. Une urgence qui arrive sur un bureau, cela désorganise le travail du salarié et, s’il ne partage pas les raisons de l’urgence, c’est le désagrément qui l’emporte.
« On ne contredit pas un élu ».
Nous avons aussi noté qu’il n’est pas simple, pour les chefs de services et directeurs, d’alerter les élus sur le fait que les délais annoncés ou exigés par les élus pour répondre aux habitants ne sont pas réalisables. La règle semble être : « on ne contredit pas un élu ». Dans quelques dossiers, nous avons vu les conséquences que cette difficulté dans la relation élus- responsables. Un travail de clarification est engagé et doit se poursuivre.
Quand l’urgence oblige à la précipitation.
Le fonctionnement de tous dans l’urgence a parfois amené à des ratés dans la relation avec des habitants et des associations qui peuvent parfois être lourdes de conséquences.
2/ La concertation
On ne sait pas tous quel est le projet de la mairie et on ne sait pas toujours ce que les élus attendent de nous.
Bon nombre de salariés municipaux ne sont pas vraiment informés du travail actuel que fait la municipalité avec les groupes de participation des habitants. Ainsi, il semble qu’une bonne part du personnel municipal ne sait pas quels objectifs concrets sont poursuivis par la mairie et surtout ce que les élus attendent des salariés.
Si l’objectif de la municipalité est d’associer le plus possible les habitants à la gestion de la ville, cela ne peut avancer que si chaque service, chaque salarié porte cet objectif dans le quotidien de son travail.
Même si des efforts sont faits pour informer les salariés, il semble qu’il reste du travail à faire dans ce sens.
Quel est le rôle des salariés ?
Les salariés de notre groupe ont posé finalement une grande question : celle de leur rôle et de leur légitimité : le conseil municipal est élu donc légitime, les habitants sont légitimes comme habitants, les élus et les habitants mènent des actions ensemble et ils ont chacun des objectifs propres qu’ils négocient. Dans cette configuration, les services municipaux ont tendance à être définis comme l’outil des élus. Mais les salariés sont des personnes et des citoyens ; elles ne peuvent donc être seulement un outil. Quel est leur rôle ? Qui sont-ils ?
Participation des habitants et participation des salariés.
Nous sommes arrivés à nous dire que, pour développer la participation des habitants à la gestion de la commune, il faut aussi développer la participation de l’ensemble des salariés à l’organisation des actions des services afin que le travail produit par chaque service serve, appuie le projet municipal. Pour cela il faut que chacun, à tous les degrés de la hiérarchie, non seulement sache réellement ce que sont les objectifs municipaux, mais aussi soit en capacité de proposer, de négocier, d’imaginer comment travailler dans ce sens.
3/ Les projets et propositions des salariés :
Des projets non aboutis.
Nous avons beaucoup parlé de projets qu’ont proposés des salariés pour améliorer le fonctionnement de leur service. Il semble que bon nombre de ces projets ont été sans suite, et souvent sans explication de fond, sans que le salarié sache pourquoi son idée n’a pas été retenue, qui l’a jugée non intéressante ou non réalisable. Il semble qu’il y a là une richesse qui n’est pas assez prise en compte et qu’il y a parfois de grosses déceptions qui peuvent amener le salarié à se désinvestir, à ne plus y croire, à être dans la déception et le sentiment de ne pas être reconnu.
Le théâtre-forum que nous avons fait à Montreuil a amené le maire de Vanves sur scène pour nous proposer un groupe particulier chargé du suivi de tous les projets issus des salariés. Cela est peut-être une bonne proposition mais elle pose à son tour d’autres questions. En tout cas, notre groupe pense qu’il y a quelque chose à inventer.
4/ La communication interne :
Nous avons repéré que, si de gros efforts sont faits dans ce sens, la communication entre les différents services vit beaucoup de ratés ce qui amène à des incohérences et à des pertes de temps et d’énergie pour tous.
Des services parfois en difficulté de collaboration.
Chaque service a ses missions et ses objectifs, et les chefs de service les mettent en place. Il arrive que des salariés de base d’un service doivent être en contact avec un autre service. Ils ont alors parfois à porter une demande de leur chef qui n’est pas vécue comme prioritaire par l’autre chef de service, ils se retrouvent parfois en position délicate.
Cette question de l’amélioration de la communication et de la concertation entre les services est très difficile à résoudre. Il nous faudra faire un gros chantier de travail ensemble pour être en mesure d’imaginer des modes qui satisfassent l’ensemble des partenaires.
On ne connaît pas tous bien la mairie.
Nous avons aussi remarqué au cours de notre travail que les salariés de base d’un service ne connaissent pas forcément l’ensemble des services de la mairie et ne peuvent donc orienter les habitants efficacement. Il faudra réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour donner à chaque salarié une vision de l’ensemble des services.
5/ Les relations salariés-élus :
Les élus et les salariés n’ont pas les mêmes contraintes,
les mêmes objectifs et les mêmes problématiques à gérer.
Et si on pouvait en parler ensemble ?
Le travail de notre groupe tripartite a été très riche d’enseignement pour tous. Les élus disent y avoir pris conscience de problématiques portées par les salariés, les salariés ont eux aussi compris des objectifs et des contraintes des élus qu’ils ne connaissaient pas avant. Il semble que les relations directes des élus et des salariés devraient être développées car elles produisent des résultats riches.
Des salariés disent : » les élus organisent des réunions de concertation avec les habitants mais pas avec les salariés ».
Mais les salariés, à quelques niveaux qu’ils soient situés, ne peuvent être sans cesse en réunion et les élus ont peu de temps disponible. Il reste à imaginer ce qui est possible dans ce sens, quelles rencontres sont à faire avec les élus et quelles réunions peuvent être prises en charge par les Directeurs et les chefs de service.
Lorsque les élus n’appuient pas assez les services.
Des missions générales sont données à des services par les élus. Les services engagent alors le travail et, en cours d’action, ont parfois du mal à obtenir le soutien clair et affiché des élus parce qu’ils n’ont pas pu s’expliquer clairement avec eux sur les enjeux de leur demande. Cela amène parfois l’impression pour les habitants de doubles langages ou d’incohérences.
6/ La participation des salariés aux groupes de travail menés par les élus avec des habitants :
Il y a actuellement 8 groupes de travail de la sorte. Ils sont animés par un élu et des techniciens chefs de service concernés. Les élus en sont arrivés à se demander s’il ne serait pas utile d’intégrer plus de salariés de base à ces groupes.
Le groupe multipartite pense que la proposition des élus pourrait répondre à quelques-unes des problématiques soulevées plus haut. Reste à imaginer et mettre en place des choses possibles dans ce sens.
7/ Les relations habitants-salariés
Lorsque l’agressivité est là, comment gérer ensemble ?
Nous avons eu des récits de difficultés des salariés au contact avec les habitants, par exemple, il est arrivé que ceux qui travaillent sur la voirie se fassent agresser par des jeunes ou que des techniciens se retrouvent face à des critiques acerbes d’habitants sur leur service. Cette question est une question délicate qui dépasse largement le cadre qui est le nôtre mais il reste à chercher ensemble comment situer les salariés vis-à-vis des habitants, quel travail est à faire pour gérer au mieux ces difficultés.
8/ Les marges de souplesse des services
Quelle marge d’autonomie et de souplesse de fonctionnement peuvent avoir les services et les salariés dans les services pour régler des situations qui posent problème dans la relation aux habitants. Est-il utile de faire parfois une exception ? Jusqu’ou aller ? Comment réguler cela alors ?
9/ La participation au groupe tripartite
Tout au long de l’atelier que nous avons mené jusque-là, certains des participants salariés ont eu des difficultés avec leurs collègues du fait de leur participation. Pour exemple, des collègues ont dit à des participants « tu te fais avoir à justifier ainsi les élus et la hiérarchie» « Tu vas jouer et prendre du bon temps pendant qu’on se tape ton travail » « Ca sert à rien votre truc » « tu dis du mal de nous à cet atelier» . Certains ont abandonné, ne voulant pas se désolidariser des collègues avec lesquels ils ont besoin d’avoir de bonnes relations tout au long de l’année, d’autres sont restés, mais ont eu à faire face à leur culpabilité ou à leur gène, d’autres enfin ont participé sans aucunement être mis en difficulté par d’autres salariés…
La plupart des salariés n’ont pas participé, certains par désaccord clair avec la démarche, d’autres ont dit qu’ils n’avaient pas été informés, d’autres encore n’ont pas jugé ce travail prioritaire, d’autres encore ont eu peur de se mettre en position délicate, d’autres ont pensé que ce serait le lieu de règlements de comptes personnels, d’autres ont pensé que tout cela ne servait à rien ou n’ont pas pensé que cela puisse aboutir à des changements concrets ou qu’ils seraient manipulés puisque le travail était proposé par les élus, d’autres ont estimé que cette action prenait la place des syndicats…
Les salariés qui ont participé se sont eux aussi posé toutes ces questions et nous nous nous les sommes posées tous ensemble. Nous avons conscience que notre action comporte des lacunes, qu’il y a bien d’autres moyens pour s’atteler à une telle tâche, que notre action n’est que partielle et comporte des risques.
Nous savons aussi qu’aucune action n’est pleinement satisfaisante à tous les points de vue mais qu’on ne ferait jamais rien s’il fallait attendre d’avoir trouvé comment agir à la perfection.
Nous avons compris que rien n’est jamais si simple et facile quand on veut changer des choses, que les freins sont lourds, que les peurs sont grandes et légitimes. Nous avons vécu aussi l’expérience que prendre en compte les points de vue différents des autres n’est pas aisé et qu’aboutir à des propositions communes entre élus, habitants et salariés alors que les points de vue ne sont pas les mêmes au départ est un exercice délicat qui amène parfois à changer d’idée, parfois à abandonner une proposition à laquelle on croyait parce qu’elle n’est pas retenue par les autres… Ce sont les règles de tout travail démocratique.
Si nous voulons continuer ce travail tripartite commencé, il va maintenant devenir nécessaire de clarifier les relations de ce groupe tripartite avec les syndicats et avec les responsables hiérarchiques aux différents niveaux.
D’autres questions ont été soulevées que nous n’avons pas pu avancer plus loin :
La question des travaux sous-traités à l’extérieur : La municipalité confie certains travaux à des entreprises extérieures. Il semble que certains salariés regrettent que telle ou telle tâche soit confiée à l’extérieur et ont le sentiment qu’il s’agit parfois de tâches intéressantes et valorisantes et qu’il serait intéressant de revoir la définition de ce qui doit être confié à l’extérieur et de ce qui doit rester au personnel municipal.
Les associations para-municipales : Des associations se sont vues confier par la mairie des missions particulières et sont subventionnées pour cela sur la base d’un contrat. La relation personnel associatif-personnel municipal, la relation entre objectifs municipaux et objectifs associatifs n’est pas toujours simple à gérer.
La question de demandes des salariés votées par le CTP et refusées par les élus.
La question des moyens de communication sur le terrain pour les salariés qui font des travaux exposés à l’extérieur. Cette question semble avoir trouvé sa solution depuis.
La question de la notation. Nous n’avons pas travaillé assez sur cette question pour vous transmettre une problématique claire et partagée par tous ceux qui ont participé au travail.
Les réorganisations de services : Il arrive que certains salariés, au cours d’une réorganisation de leur service, se voient repositionner d’une manière qu’ils jugent rétrogradante. Cette question est compliquée car elle fait appel à des conflits qui demanderaient à être longuement analysés. Cette question étant parfois très personnelle, nous ne l’avons pas avancée jusqu’au bout. Reste qu’elle se pose.
L’organisation du travail et les missions à la journée ou à la demi-journée : il y a parfois des pertes de temps du fait de l’organisation générale et des moyens du service. Il y a aussi parfois des problématiques anciennes, mais cela est une autre question qu’il ne nous appartenait pas de traiter.
La question de l’avenir des personnes en emploi jeunes a l’issue des cinq années : les personnes concernées ont peur pour leur avenir.
Il y a aussi les questions qu’ils posent sur leur intégration et leur reconnaissance de professionnels à part entière dans les services dans lesquels ils sont affectés.
La question de la régulation des rapports salariés-chefs de service lorsque les mauvaises relations s’installent lorsque chacun n’est pas content de l’autre et que les non-dits se creusent. Cela pénalise évidemment le service, la chef de service et le salarié. Il y a des questions de compétence, des questions de relations… Ce point a été soulevé très légèrement et non traité car toutes les situations sont différentes et complexes. Parfois, cependant, au détour d’une situation qui semble particulière, il y a une question de fonds qui est soulevée et qui serait à relier avec les premiers points abordés plus haut.
D’autres problématiques ont été soulevées par les habitants et les élus qui concernent moins le fonctionnement des services :
Les ratés de concertation entre la mairie et des associations.
Les relations jeunes-adultes et jeunes-mairie
La reconnaissance du travail bénévole de citoyens de la ville
La cohésion et l’échange entre les habitants du bas et ceux du haut
Les relations des habitants et de la mairie avec les HLM
Les réunions élus-habitants
DESCRIPTIF DU SPECTACLE CREE
LES PETITES SCENES :
ÉLUS
1/ Chez SOLAC ( Danièl et Pascal ou Jean Paul)
2/ Le Pistolet ( Jocelyne et Annie Quentin)
3/ La fille au centre aéré ( Marie Paule et Lydia)
4/ La fuite d’eau le soir (Jean-Pierre et Claude
HABITANTS
5/ Quand tu verras le maire ( Claudine et henriette)
6/ Près des élections (Mamadou et Sabah)
7/ Ca va me rapporter quoi (pascale et jean-Joakim)
8/ Le jeune qui a peur de dire ( Driss et Josette)
SALARIES
9/ La secrétaire entre deux chefs (Nathalie, gérome et Micheline)
10/ Si vous l’aviez dit avant (Nicole, marianne, Stéphanie, Myriam)
11/ Les services techniques ( Ludovic, Annie, Robert, Katia, Chantal)
12/ Le costume multicolore (Fernand et Jean-Paul)
LES GRANDES SCENES
13/ Josette et le théâtre : Josette- elle même, Jean joakim-prof de théâtre, Henriette-costumière, Jocelyne-élue, Claudine-copine, Sabah-amie, Marianne-salariée, Nicole-institutrice, plus les gens du théâtre : Mamadou, Myriam, Pascale,
14/ La bibliothèque : Nathalie et Nicole-les deux salariées, Micheline-chef, Henriette et Myriam-les deux habitantes
15/ Le CCAS : marianne-salariée, katia-1ère chef, Driss-2ème chef, Claudine-mère, Jérome-l’enfant.
16/ Le cailloutage : Jean Paul ramat et jean Paul Legrand : les deux employés, Jean-Joakim, Chantal, mamadou, Myriam les jeunes.
17/ Le Raï : Stéphanie-elle même, Robert-Driss, Lydia-élue, Jeune qui rale : Ludovic, le jeune qui insulte : mamadou. L’école de musique : annie. Le jeune du groupe : jérome. Le maire-lui même, Un père- Driss, Un jeune content : Myriam.
18/ Locaux femmes solidaires : Pascale= Martine, Annie Leclerc = médiateur, Jean Paul= Service, Annie quentin= Présidente, Marie Paule = élue, Myriam= copine, Mamadou= maire.
19/ Centre commercial des Hirondelles : Le maire=lui même, Claude ou Danièl pour l’adjoint chargé du dossier, jeanPaul= HLm, Jean Joakim= HLM, Jean Paul Legrand et fernand = les services techniques plus Annie, Myriam, Marianne dans les services techniques.
Henriette, Josette et Mamadou dans les commerçants plus Pascale, et Claudine pour les habitants.