Bonjour,Je tiens à vous remercier pour le spectacle que vous avez donné à la Cité de Refuge pour les 90 ans. La salle était pleine, de partenaires, de résident.es, de salarié.es, et le public a été conquis par la proposition. Beaucoup de personnes découvraient le théâtre forum et nous ont dit avoir beaucoup apprécié la forme, cette manière de nous inviter à réfléchir, à prendre du recul et à se mettre à la place de l’autre. Il y a eu de très belles participations, et les sujets proposés ont fait écho à ce que nous vivons au quotidien.Merci encore, donc pour ce partage et cette rencontre. J’espère que les acteur.ices ont également vécu une belle expérience.Au plaisir de nouvelles collaborations !RachelRachel Cohen
Directrice Adjointe
La Cité de Refuge – Centre Espoir
Fondation de l’Armée du salut
12 rue Cantagrel – 75013 PARIS
Retours de spectateurs
Retour de nos commanditaires du spectacle « Je suis bien chez moi et j’y reste » du 17 nov 2022 aux Mureaux
Bonjour,Nous venons vous remercier pour votre participation au colloque du CDCA 78 du 17/11.Nous avons beaucoup apprécié la prestation des comédiens et de l’animatrice.Les réactions de la salle ont démontré que les scènes jouées sur les problématiques du logement mais aussi de l’isolement, des difficultés à envisager la perte d’autonomie , ont été bien perçues .Elles étaient pertinentes.Encore merci et bonne continuation.CDCA 78
à propos du spectacle « Tu viens d’ou toi ? » mars 2022
Un petit message à tou.te.s les participant.e.s,Un grand merci pour ce très chouette moment et toutes ces saynètes émouvantes, drôles ou dramatiques ; tous ces témoignages mettant en scène le racisme avec son lot de préjugés et de conséquences, et en lumière le privilège blanc.Bravo pour votre investissement, votre engagement et aussi pour avoir montré les tensions ou/et discussions que ce thème a parfois généré au sein du groupe.La choré de la piscine était top!Bon courage pour votre prochaine représentation, c’est super que vous puissiez le rejouer, bisesMumu
[Classes sociales] « Les dépossédés » : un retour de Patrick Viveret
Le philosophe Patrick Viveret a accompagné de ses réflexions plusieurs grands chantiers de la Cie. Ne pouvant être présent à aucune des deux représentations des Dépossédés, il est venu vendredi soir au Théâtre de l’Épée de Bois pour assister à l’un des tout derniers filages. Il nous livre ici ses premières impressions.
J’ai beaucoup repensé à cette belle pièce et à ce que j’aurais eu envie de dire et de proposer si j’avais pu être parmi vous samedi soir ou dimanche après-midi. Et s’il y a un enregistrement, je trouverais très intéressant que ce spectacle forum serve de support à des débats dans les mois qui viennent, à un moment où les mouvements sociaux et citoyens sont confrontés à des choix importants quant à leur stratégie. L’un de ces moments pourrait être l’Université des Mouvements sociaux et citoyens de fin août. Voici donc brièvement quelques idées et pistes.
1) Dans la lignée de « Rules for radicals », le livre d’Alinsky – que je sais vous avez plusieurs fois utilisé dans d’autres spectacles comme me l’a dit Fabienne vendredi soir – l’un des éléments essentiels du « jui tsi tsu de masse » c’est l’enquête sur les points faibles de l’adversaire. Ici les riches sont pour l’essentiel dans l’arrogance et la dominance, mais on peine à voir leurs zones de fragilité et de contradiction. Or comme (et c’est l’un des intérêts puissants du spectacle) plusieurs comédiens jouent aussi bien des rôles du côté des possédants que des dépossédés, je trouverais intéressant de faire de temps en temps des arrêts sur image sur le thème : au fait que pensent, que sentent, que vivent les possédants ? Vivent-ils vraiment dans la jouissance de leur possession, de leur domination, de leur exploitation d’autrui ou n’est-ce pas aussi pour eux (ou pour certains d’entre eux) une source de contradiction, de mal-être qui pourrait être davantage cernée et utilisée ensuite dans une stratégie dynamique. Par exemple en exploitant le fait que les possédants sont eux mêmes « possédés » comme le dit Dostoiewski et que cette possession les aliène au sens marxiste du terme c’est-à-dire finit par les rendre étrangers à leur propre humanité. Il suffit de penser à l’histoire sordide de l’héritage de Johnny pour se dire que la possession d’une fortune peut conduire à détruire ce qui compte le plus, c’est-à-dire les rapports aux personnes que l’on aime.
Dans les stratégies de résistance non violente, l’un des enjeux c’est de transformer des ennemis en adversaires, c’est-à-dire de sortir de la logique d’éradication qui confond les rôles sociaux et les personnes pour construire du conflit non violent qui attaque les rôles sociaux destructeurs tout en laissant la possibilité aux personnes elles-mêmes de s’en détacher.
2) Parmi les moments forts du spectacle, il y a ceux où les contradictions au sein des « dépossédés » sont surmontées grâce à l’approche festive (par exemple, l’histoire du partage du petit déjeuner). C’est aussi l’un des points clefs de la stratégie de « Rules for radicals ». Si j’avais été présent, j’aurais proposé non seulement de donner plus de force à ces moments, mais de les placer vers la fin afin de montrer qu’une des clefs de la résistance créative, c’est de commencer à faire vivre le plus possible dans le présent les lendemains que l’on souhaite voir chanter. C’est l’approche que nous tentons au sein de l’archipel citoyen : « Osons les Jours heureux » qui reprend le beau titre du programme du Conseil national de la résistance. Le bien-vivre en acte est alors tout à la fois un moyen de résistance créative (R), d’expérimentation anticipatrice (E) et de Vision transformatrice (V) qui débloque l’imaginaire et montre la voie d’un autre monde possible. Si l’on y ajoute le E de l’évaluation démocratique et le R de la résistance refondatrice dans des situations d’effondrement provoquées par l’irresponsabilité écologique, sociale et financière du système dominant, cela nous permet de REVER, mais en acte, et de construire des alternatives aux logiques cauchemardesques que nous avons souvent à affronter. C’est aussi ce que nous recherchons avec ce que nous avons appelé la cellule de recherche-action NANOUB (pour « Nous Allons NOUs faire du Bien » !) qui est « une île flottante » au cœur de cet archipel, destinée à servir de lieu de ressource à la fois au sens de repos, de reconstitution de force de vie mais aussi de sources d’outils et d’imagination créatrice pour la cinquantaine de mouvements qui se retrouvent de près ou de loin au sein de cet archipel.
3) Du coup, cela permettrait de ne pas terminer sur la phrase terrible de Warren Buffet, qu’il est en effet essentiel de rappeler, mais de la remonter comme un défi à surmonter précisément par l’approche du bien-vivre en acte. Et si j’avais à monter sur la scène pour proposer une autre fin, je proposerais volontiers le slogan repris aussi par Alternatiba lors de leur premier tour de France : « Choisir d’être heureux est un acte de résistance politique ! »
Retour des élèves du lycée Charles-le-Chauve de Roissy-en-Brie (octobre 2017)
Suite à un spectacle de théâtre-forum sur les discriminations, en octobre 2017, dans un lycée de Roissy-en-Brie (77), nous avons reçu d’une professeure le bilan ci-dessous.
Bonjour Fabienne,
Comme convenu, je viens vous faire un bilan de la séance de théâtre faite au lycée Charles-le-Chauve de Roissy-en-Brie (77).
Dans l’ensemble, les élèves étaient plutôt satisfaits, voire très satisfaits. ils ont pu découvrir ce qu’était le théâtre interactif. Ils ont estimé que les scènes étaient réalistes, que c’était très vivant, avec une ambiance très sympa.
Concernant l’apport personnel de ces scènes, voici ce que ce qui peut ressortir du bilan :
- elles permettent de comprendre la gravité d’un acte tel que la discrimination ;
- cela nous a permis de réfléchir et d’ouvrir les yeux ;
- d’apprendre à réagir;
- de prendre conscience de ce que peut provoquer la discrimination sur les victimes.
Je vous souhaite une bonne journée, et merci encore pour vos prestations.
Nassima Farah (professeur)
Voyage à Chelles
Gaëlle Obiégly, écrivaine, est venue voir « Les galériens » au Théâtre de Chelles en 2006. Au retour, elle nous a envoyé ce texte. Plus tard, nous lui avons demandé de nous écrire les commentaires du défilé du spectacle « Faits minimes ? ». Une belle rencontre.
Je vais à Chelles, en banlieue parisienne, pour une expérience théâtrale.
Dans une lettre, la penseuse Hannah Arendt a écrit cette phrase : « Nous n’abandonnerons jamais l’espoir. » ça fait parole de poète, un peu, ou parole de militant. Les poètes, ce sont des militants.
En France, le RER qui dessert les villes qui font peur s’appelle Eole. Eole se prend à la gare Magenta, c’est bien joli tout ça. On a supprimé les guichets avec des êtres humains qui vendent des tickets au profit de machines aux propositions fouillis, ces machines à écran avalent l’argent et crachent la marchandise. Mais n’abandonnons pas l’espoir.
Deux jeunes filles africaines essaient de comprendre ce qui est écrit sur l’écran de la machine. Il faut épeler le nom de la gare d’arrivée en appuyant sur des touches. Elles n’arrivent pas à le faire parce que, je crois, elles ne savent ni lire ni écrire, bien que sans doute scolarisées. L’une d’elles a un bébé. Ce sont des filles de moins de vingt ans, avec un bébé, qui ne savent pas comment aller quelque part. Non, n’abandonnons pas.
Les trains ont des prénoms. La gare est belle, avec une voûte à caissons de tissus gris moirés, des parois de cuivre dépoli, des lustres orange. Mais l’ambiance est crépusculaire. Des jeunes femmes disparaissent dans des chasubles, des voiles noirs. Un vieil homme arabe n’arrive pas à lire le tableau d’affichage des trains, il se fait aider. Entre temps, le train est parti sans lui. Celui qui va à Chelles, dans le département qui fait peur, arrive. Il a deux étages, des sièges neufs, gris anthracite et le reste est couleur saumon. En haut, au fond du wagon, deux garçons sont avachis et rigolards, l’un d’eux fume un joint. Ils règnent. Les autres passagers sont silencieux, droits, ils regardent par les fenêtres. Les deux types au joint commencent une partie de cartes, c’est peut-être à la belote qu’ils jouent. Il y en a un qui dit à l’autre qu’il est un bâtard, c’est le garçon d’origine maghrébine qui dit ça au Blanc d’origine inconnue. Ils rigolent tous les deux. J’ai de la sympathie.
Chelles, ça me fait penser à « she sells see shells on the see shore » qu’il faut dire de plus en plus vite sans bafouiller. Chelles, ça me fait penser à Brooklyn mais ça n’y ressemble pas du tout. J’avais, là-bas, marché très vite de la station de métro à un grand parc où une estrade avait été installée pour un spectacle désordonné ; des Noirs assis sur des chaises en plastique face à des Noirs chantant, et quelques Blancs, ça me plaisait beaucoup, je tapais dans mes mains. Entre la gare de Chelles et le théâtre de Chelles, il y a un parc à traverser. Dès le hall, on entend une voix venant de la salle. Dedans, ça a commencé. Il se joue quelque chose sur l’estrade et dans la salle.
Ira Cohen, le poète américain, écrit que l’imagination ne fait pas la poésie et que derrière chaque mot qu’il utilise il y a quelque chose qui s’est réellement passé. C’est une parole militante.
Le théâtre de l’opprimé s’empare de l’expérience tragique des dominés. Le mot de prolétariat on ne peut plus l’employer puisque le prolétariat n’existe plus. Il n’y a pas de travail, c’est tout. Sur scène, une dizaine d’acteurs sans costume (un pantalon noir, un maillot blanc) sont dans des situations de jeunes qui voudraient avoir un travail. Deux acteurs, en gris, interprètent les dominants, ceux dont le travail est de fournir du travail. En échange de ce travail, le patron reçoit un salaire. La main d’œuvre lui rapporte de l’argent. Pourtant, il prétend que le travailleur lui coûte. Ainsi, il obtient la compassion des gouvernants et parfois même il obtient la compassion des travailleurs. Le patron sollicite des aides du gouvernement qu’il obtient, sollicite des efforts du travailleur qu’il obtient, de la compréhension de la part du peuple qu’il obtient. Parce qu’il a presque tous les pouvoirs. Nous n’abandonnerons jamais l’espoir.
Sur l’estrade, on joue des fictions qui de ce qui se passe réellement. Dans la salle, le public connaît ces situations, il les vit. Les spectateurs sont assis sur des chaises en plastique, certains chahutent, bavardent pendant que ça parle d’eux sur l’estrade. La méthode du théâtre de l’opprimé ne cherche pas à intimider le spectateur. Il vaut mieux qu’il participe. A chaque instant, on peut interrompre l’action, le dialogue, monter sur scène, intervenir, dire que non ça ne se passe pas exactement ainsi, prendre la place d’un acteur, jouer son propre rôle, faire des propositions. A un moment, une femme monte sur scène parce qu’elle a sa version à donner. Avant de parler, elle prend la précaution de dire « euh, mais pardon, c’est utopiste ma proposition. » Sourires, applaudissements, nous l’écoutons avec intérêt.
Isidore Ducasse, ou Lautréamont, le poète français écrit que « la poésie doit avoir pour but la vérité pratique. »
Sur scène, pas d’acteur endimanché, d’actrice fardée, de texte ampoulé, pas de gestuelle chorégraphiée mais un propos, une situation, un enjeu, un échange, une vérité pratique – une vérité pratique, c’est-à-dire agissant sur la réalité.
Un vieil homme, avec l’air de Trotski, inspecteur du travail à la retraite, monte sur scène au moment où un jeune employé se fait renvoyer brutalement après avoir été dans des conditions de travail d’avant 1936. L’homme a traversé la salle, il s’assoit sur la scène, il explique comment on doit se défendre et qu’il ne faut pas abandonner l’espoir.
La compagnie NAJE intervient ce samedi 4 novembre 2006 dans la ville de Chelles, en Seine-Saint-Denis, où beaucoup d’habitants vivent des situations de travail précaires. Ces situations influent sur les situations amoureuses, familiales ; ces situations ravagent les âmes.
L’outil de la compagnie NAJE est la méthode du théâtre de l’opprimé : on analyse la réalité, on construit une volonté, on prépare à l’action concrète, on renforce la citoyenneté. Avec la méthode il s’agit de construire sa pensée et sa volonté. J’ai lu ça sur internet. J’ai lu aussi sur internet qu’Augusto Boal, un Brésilien, avait écrit Le théâtre de l’opprimé en 1971, après avoir pratiqué un théâtre de rue, populaire, contestataire. Les coups d’états de 1964 et 1968 au Brésil ont rendu impossible ce théâtre social considéré comme subversif. Augusto Boal a été torturé et contraint à l’exil. C’est en France qu’il a dû poursuivre son travail.
Une jeune femme antillaise prend la parole pour réfuter quelques idées ou croyances exprimées par le sociologue Stéphane Beaud assis seul sur l’estrade depuis la fin de la représentation. La jeune femme antillaise dit que la télé a un impact énorme sur les gens, elle parle des gens de son milieu, elle sait de quoi elle parle. Lui, il disait que non. Cette jeune femme dit que montrer le patron en abominable est facile et trompeur. Elle s’explique, elle se raconte, elle s’exprime – de sa place. Sa place est celle d’une femme noire ayant connu des conditions de vie et de travail difficiles, sa place est aussi celle d’une jeune chef d’entreprise. « J’ai fini, dit-elle, par monter ma boîte. »
Devant le théâtre, sur le parking, il y a un attroupement autour de trois hommes qui dansent. Au dessus d’eux passent, formant un « V » très haut dans le ciel, des hirondelles. Les hommes dansent et soudain tout le monde tape dans ses mains, en rythme.
Un beau chien au pelage épais est caressé par des vieilles qui traînent en bande dans les rues, près de la mairie. Le maître du chien leur sourie en tirant sur un mégot.
Des jeunes marchent en ligne, sur toute la largeur de la voie, avec les mains dans leurs poches arrière ; ça crée un effet visuel ; ils se serrent les coudes.
La gare de Chelles est en carton. A la mairie, un mariage musulman a été célébré.
Tous les gens ont l’air de se connaître. Les petites qui chahutaient pendant le théâtre sont silencieuses, sont immobiles devant les hommes qui dansent sur le parking. Au crépuscule, les grands frères viennent chercher les filles.
Dans le train pour Paris, il y a les acteurs. Ça modifie un peu les choses.
La compagnie s’appelle NAJE, ce sont les initiales de : Nous n’abandonnerons jamais l’espoir.
Gaëlle Obiégly, spectatrice, le 4 novembre 2006
Un retour sur le spectacle égalité femmes/hommes au lycée Gustave Eiffel de Varennes-sur-Seine
Le 14 avril 2016, la compagnie a joué un spectacle de théâtre-forum sur les stéréotypes de genre et l’égalité femmes/hommes au lycée de Varennes-sur-Seine (77), à l’instigation du Planning familial. Nous publions ci-dessous un retour de l’équipe pédagogique.
Mesdames, Messieurs,
La représentation théâtrale du jeudi 14 avril 2016 a été fort appréciée par les élèves, les enseignants, les bénévoles du Planning familial et Madame Delinchant.
Monsieur Vinet, Madame Delinchant et moi-même, nous avons réalisé un retour sur l’expérience, avec les élèves.
Les garçons ont été choqués par les réactions des filles sur l’intégration : de leur infériorité, leur fatalisme, sur l’obligation de l’homme de rapporter le salaire dans un couple. Ils ont constaté que les stéréotypes sont aussi fortement ancrés chez les filles du lycée Flora Tristan.
Le jeu des acteurs a été excellent, avec un réalisme des scènes, propice à la réaction des élèves. Les garçons ont volontiers participé à l’interaction avec les acteurs, même s’il faut les lancer.
Les lycéens du lycée Gustave Eiffel ont conscience de l’enjeu de l’égalité femmes/hommes, du questionnement soulevé par le sujet. Le théâtre est un moyen, pour eux, de visualiser les scènes, de changer les choses par le jeu et d’ouvrir leur esprit.
En ce qui concerne notre projet, cette rencontre a été bénéfique dans le sens où elle a permis aux élèves des deux lycées de faire connaissance. Les idées développées serviront à coup sûr pour notre seconde rencontre au mois de mai, lors de la venue de l’auteure Charlotte Erlih au lycée Flora Tristan.
Merci de votre représentation.
Cordialement.
Madame JOLLET Corinne et mes collègues Monsieur VINET Etienne, Madame DELINCHANT Aline.
Synthèse de nos spectacles pour les ETS les 2 et 3 dec 2015 à Lyon
Cette synthèse a été faite par une journaliste pour les ETS (organisées par l’INET de Strasbourg).
Retour d’une commanditaire du spectacle bientraitance-maltraitance
Le 12 juin 2015, nous avons joué pour le CCAS de la Ville de Paris un spectacle sur la bientraitance et la maltraitance. La commanditaire nous en a fait le retour suivant.
Ce fut un grand plaisir de vous avoir.
Merci à vous et à votre troupe de la qualité et de la justesse de la prestation sur le fond et sur la forme, malgré des conditions logistiques qui n’étaient pas idéales.
Je regrette de n’avoir pas pu programmer toutes les séquences, nous avons eu beaucoup de mal à choisir et à renoncer à certaines. Mais l’essentiel a été joué et dit grâce à votre pilotage/animation qui était parfait.
La salle était emballée, surtout les aides-soignantes, ce qui était l’objectif. Nos intervenants sont même montés sur scène, ce qui n’était absolument pas prévu !
Vous avez fait forte impression, je pense que vous aurez quelques commandes suite à cela.
Au plaisir de retravailler avec vous… Peut-être sous forme de formation-action.
Bien cordialement.
Retour de notre spectacle sur l’entretien avec les bénévoles de l’ESH de la Fondation Abbé Pierre le 12 janvier 2015
Bonjour Fabienne,
Encore un grand merci pour votre performance d’hier !!! chapeau bas !
Tant pour la justesse de votre interprétation à tous, que pour le travail d’écriture dans lequel tout le monde a pu se reconnaitre ainsi que pour avoir réussi à vous approprier un langage juridique peu facile d’accès. Le retour que j’ai eu des différents bénévoles a été unanime et nous permis de prendre du recul sur notre activité. Ci après deux retours par mail reçu ce matin
« Comme quoi, on peut aborder des sujets délicats par le sérieux et par le rire, dans la même journée, s’auto-critiquer, éclater de rire en découvrant des caricatures de soi-même… Et tout ça fait grandir encore un peu plus… »
« Ce travail théâtral m’a fait prendre conscience beaucoup mieux que tous les discours que, sur le fond, nous nous engageons dans ce travail auprès des publics de l’ESH de manière très différente, en partageant des valeurs certes, mais avec énormément de nuances morales dans nos têtes, liées à nos histoires et convictions respectives. Mais cela ne nous empêche ni de nous respecter ni d’agir ensemble et d’être efficaces, à la condition d’en parler parfois ensemble comme hier. Une façon de prolonger la marche républicaine… Amitiés et surtout ne lâchons rien! »
Un grand merci donc et un grand bravo !
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Bonjour Fabienne et « tous les Naje »,
Ça a été une très belle découverte, un moment très riche et drôle, pertinent et impertinent, surprenant, déroutant, bref… comme on aimerait en vivre plus souvent !
Merci à vous tous,
En vous souhaitant beaucoup de plaisir et de réussite dans vos futurs projets !
Amitiés,
Bénévole ESH – Fondation Abbé Pierre
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