- Le travail était distribué en fonction des métiers ou des diplômes;
- La sélection du personnel se faisait par entretiens et tests psychotechniques ; après une période d’essai réussie , on était engagé pour le long terme.
- Il y avait des équipes de travail ; on s’entraidait mutuellement ; l’équipe était valorisée ; il n’y avait pas d’évaluation annuelle.
- Les chefs connaissaient le travail qu’ils donnaient à faire, soit qu’ils l’avaient fait avant et avaient été promus à ce poste, soit leur formation leur permettait d’imaginer comment ce travail devait être fait.
- Par rapport aux systèmes politiques qui coexistaient (capitalisme à l’ouest et communisme à l’est), on ne demandait pas au personnel d’adhérer à un quelconque système de pensées ; il suffisait que l’entreprise soit rentable et fasse des bénéfices pour assurer sa pérennité.
- Le manager a pour mission de devoir gérer simultanément des éléments aussi disparates que le capital, le personnel, les matières premières, la technologie, les règles, les normes et les procédures sans l’informer de priorités à donner.
- L’effectif en personnel est vu comme un coût, qu’il faut réduire par tous les moyens et flexibiliser au maximum.
- On pourrait dire que la règle principale, c’est « faire toujours mieux, plus rapidement et avec moins d’effectifs.
- La liberté économique est un progrès pour tous : il faut libérer les marchés pour le capital, pour les produits, pour les services et pour l’emploi, comme s’il y avait une équivalence entre l’argent, les marchandises et les hommes.
- Les patrons et certains partis politiques évoquent les rigidités sur le marché du travail et réclament plus de flexibilité. Les travailleurs entendent par ses phrases : délocalisation, horaires irréguliers, travail de nuit, désorganisation de la vie familiale et des rythmes biologiques.
- La protection des travailleurs est un poids qu’il faut alléger, c’est-à-dire réduire les charges sociales, modifier le droit du travail, et la réglementation du travail.
- Dans le système gestionnaire, le mieux-être ne peut advenir que par la déréglementation, la liberté des échanges, l’abaissement des dépenses publiques et le non–interventionnisme de l’Etat.
- Le travailleur doit se sentir responsable de ses résultats et développer ses talents.
- L’essentiel n’est pas le respect des règles ou des normes, mais l’émulation permanente.
- Le désir de réussite, le goût du challenge, la récompense au mérite sont sollicités.
- La frontière entre le temps de travail et le temps hors-travail devient de plus en plus poreuse (appels à tous moments par mail, portable, etc)