C’est une belle victoire. Après trois ans et demi de lutte pour sauver leur usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône), après l’annulation par la justice de trois plans de licenciement, les « Fralib » ont signé lundi 26 mai un accord de fin de conflit avec Unilever, leur employeur. Certes, ils n’ont pas obtenu de la multinationale la cession de la marque Éléphant, mais ils vont disposer d’une enveloppe de près de 20 millions d’euros pour leur projet de coopérative. L’accord a été approuvé à l’unanimité par les salariés en lutte.
Scop TI, c’est donc parti, cette fois. Dans un communiqué, la CGT salue ce « succès pour tous les travailleurs de notre pays » qui « démontre que rien n’est jamais joué d’avance ». Un grand bravo aux Fralib, que la compagnie NAJE avait rencontrés en 2013 et auxquels elle avait consacré une bonne partie de son spectacle « Les Bâtisseurs ».