- Un travail sur les mains en grand groupe, mais chacun pour soi : une sorte d’échauffement qui glisse ensuite sur un travail de chacun avec son propre objet (initier le travail de reconnaissance et de considération de l’objet comme partenaire et pas seulement comme accessoire).
- Un travail que nous nous appelons « paysage d’objets » : on trace un grand rectangle au sol et chacun vient déposer son objet dans cet espace. Ensuite, on vient tous se placer côté public et quelques-uns viennent réorganiser, un par un ou par petits groupes, les objets dans cet espace selon des critères choisis par ceux qui font (cela permet de commencer à regarder vraiment les objets et de se rendre compte de leur force symbolique, et émotionnelle). Les critères peuvent être très concrets (les organiser par couleur, par taille, par branche de métier), ils peuvent aussi être plus « politiques » : organiser les objets selon l’idée qu’on se fait de l’organisation du travail, replacer son objet par rapport à l’organisation générale, etc.
- Chaque personne raconte l’histoire de cet objet aux autres du groupe en gardant l’objet avec lui et avec des consignes précises. Les autres observent son rapport à son objet et écoutent.