Un spectacle créé avec des salariées de l’Acsé en novembre
Le 6 novembre, nous avons joué le spectacle préparé avec dix salariées de l’Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) réunies par l’Association des personnels de l’Acsé et quatre comédiens de Naje. L’Acsé (ex-Fasild) est fusionnée avec l’ex-DIV et la Datar pour donner le CGET (Commissariat général à l’égalité des territoires). Notre spectacle a été écrit par Naje à partir des récits des salariées sur ce qu’elles ont vécu au FAS puis au Fasild puis à l’Acsé, ce qu’elles ont produit avec leur structure comme transformations de notre société (par exemple, l’accès à des places de cimetières tournées vers La Mecque pour que les migrants musulmans puissent enterrer leurs enfants et parents sur notre terre, le concept de discrimination raciale, les recherches qui ont fait avancer, les films qui ont diffusé des images de la diversité, etc.) et ce dont elles peuvent être fières. Il traitait aussi des conditions dans lesquelles s’est passée la dernière restructuration afin de s’entraîner en forum à agir plus efficacement et plus collectivement lors de la prochaine restructuration (qui ne manquera pas de leur arriver d’ici moins d’un an !). La soirée a été riche en rires (on rit toujours quand on reconnaît ce qu’on vit, quand on se reconnaît), en larmes, en rappel de la grande et de la petite histoire, et en pistes de forum. 90 personnes réunies dans une belle assemblée humaine, émouvante, digne, intelligente et créative.
Bon, je voulais laisser un message à Clara qui a raconté l’atelier mené en prison, mais l’article n’est plus accessible. Cela fait longtemps que je me posais des questions sur le Théâtre de l’Opprimé en prison et le témoignage est très intéressant. merci de cette contribution.
Bon, je voulais laisser un message à Clara qui a raconté l’atelier mené en prison, mais l’article n’est plus accessible. Cela fait longtemps que je me posais des questions sur le Théâtre de l’Opprimé en prison et le témoignage est très intéressant. merci de cette contribution.
Brigitte, TO BREST